Nous utilisons tous, en 2012, les nouveaux outils de communication et de divertissements que sont les smartphones, les tablettes pc, les appareils photos numériques, les agendas électroniques (PDA)… Au moins une fois dans la journée, nous consultons notre messagerie, nos photos ou vidéos, notre planning… et nous utilisons les fonctions GPS ainsi que toutes celles liées à internet.
Au fur et à mesure que ces outils prennent une part grandissante dans notre quotidien, un manque voir une frustration se fait sentir au sein de notre travail.
Pourquoi ne pas utiliser ces mêmes outils au boulot ? Comment faire comprendre à nos dirigeants de fournir ces outils voir d’accepter l’utilisation des outils personnels dans le cadre de l’entreprise ? Pourquoi ne nous permettons pas d’être aussi mobile que dans la vie courante ?
Telles sont les questions sur la mobilité des salariés et de la mode du « BYOD » ?
Définissons tout d’abord à quoi correspond ce terme !?
Le terme « Bring Your Own Device » ou en français « apportez votre appareil personnel », traduit la disparition de la frontière entre les univers « pro » et « perso ». En effet, le BYOD repose sur l’utilisation par le salarié de son matériel informatique personnel (tablette, PC portable, smartphones) dans le cadre professionnel.
L’utilisation des outils personnels pour la nouvelle génération :
L’étude, menée dans 15 pays* au cours des mois de Mai/Juin 2012 par Fortinet – l’un des leaders de la sécurité réseau haute performance – a interrogé plus de 3 800 salariés actifs âgés de 20 à 29 ans pour connaitre leurs points de vue sur le BYOD, son impact sur leur environnement de travail et leur approche en matière de sécurité informatique d’entreprise et personnelle.
Le résultat est nettement significatif :
- 74% de l’ensemble des sondés se livrent déjà régulièrement à cette pratique contre 64% des Français.
- 55% des personnes interrogées et 69% des Français, considèrent l’utilisation de leurs appareils au travail comme un ‘droit’ plutôt qu’un ‘privilège.’
En cause, la dépendance à ces outils :
- 35% des sondés admettant qu’ils ne pourraient pas passer plus d’une journée sans avoir accès aux réseaux sociaux,
- 47% d’entre eux seraient incapables de passer une journée sans SMS.
Quelles sont les conséquences pour l’entreprise (entre autre la sécurité informatique) ?
- 42% de l’échantillon (contre 36% des Français seulement) estiment que la possibilité de perte des données et l’exposition aux menaces informatiques malveillantes est le principal risque,
Et pourtant,
- 36% (30% des Français) ont admis qu’ils ont ou seraient prêts à transgresser la politique de l’entreprise interdisant l’utilisation des appareils personnels à des fins professionnelles.
- 30% de l’ensemble des personnes interrogées (contre 25% de Français) admettant qu’elles ont ou seraient prêtes à transgresser la politique de sécurité de leurs entreprises.
- 66% (et 69% des Français) se considèrent eux-mêmes – et non l’entreprise – responsables de la sécurité de leurs appareils personnels utilisés à des fins professionnels.
Cette étude montre au final que les DSI (Directions informatiques) doivent tenir compte de l’utilisation de ces outils afin de mettre en place une politique de sécurité forte sur l’accès aux applications de l’entreprise et aux transferts de données.
En conclusion de cette enquête, Yann Pradelle, Vice-Président Régional Europe du Sud et Afrique chez Fortinet déclare :
« Les organisations ne peuvent pas compter sur une seule technologie pour répondre aux défis de sécurité du BYOD. La stratégie de sécurité réseau la plus efficace demande un contrôle précis sur les utilisateurs et les applications, et pas seulement sur les appareils. »
Le prochain billet fera l’objet des principes de sécurité à mettre en place pour accueillir les « outils informatiques » personnels.